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RESTAURATION DES RUISSEAUX DE RAFFENOT ET VERGETOLLES

Les travaux de restauration des ruisseaux de Raffenot et Vergetolles à Vuillafans et Châteauvieux-les-Fossés ont démarrés mi-février, par le débroussaillage préalable de la végétation et l’abatage des arbres (majoritairement des frênes dépérissant) dans l’emprise du chantier. Le chantier continuera à partir de la fin du printemps par les travaux de restauration proprement dit. Sont ainsi prévus le reméandrage de 500 mètres linéaires de cours d’eau, de la recharge granulométrique sur plus d’un kilomètres et l’aménagement de 38 « microseuils » en bois et blocs, sur le ruisseau de Raffenot. Les objectifs de ces travaux sont d’améliorer la qualité de l’habitat piscicole dans ces cours d’eau et de limiter les périodes d’assec et d’étiage sévère. Trois ouvrages impactant la continuité écologique (circulation des poissons et des sédiments) seront également aménagés sur la partie aval du ruisseau de Vergetolles.

Le projet, sous maîtrise d’ouvrage de l’EPAGE Haut-Doubs Haute-Loue, est financé à 70% par l’Agence de l’Eau RMC et à 30% par SNCF Réseaux, pour un montant total de 380 000 euros.

Partenaires

JOURNEE MONDIALE DES ZONES HUMIDES – PONTARLIER

Venez nombreux à la conférence organisée par l’Epage Haut-Doubs Haute-Loue dans le cadre de la journée mondiale des zones humides : « Les tourbières du Jura, du temps long de leur formation à l’urgence de la restauration », mardi 21 février à 20h à Pontarlier, salle Morand.

Vincent Bichet, géologue au laboratoire chrono-environnement de l’Université de Franche-Comté exposera le contexte de leur installation dans le massif du Jura, et l’Epage précisera pourquoi et comment les actions de réhabilitation sont importantes et de plus en plus urgentes. Cette conférence sera également l’occasion de célébrer le 20è anniversaire de la désignation au titre de site international de zones humides de la convention de Ramsar du « Bassin du Drugeon », élargi aujourd’hui aux « Tourbières et lacs de la montagne jurassienne ».

Retrouvez tout le programme de la journée mondiale des zones humides en région : https://reseau-cen-doc.org/dyn/portal/digidoc.seam?statelessToken=-l3GDDRE6QwKdovCN6HSRfv7NBmNegxgdaPcnT3TDTc&actionMethod=dyn%2Fportal%2Fdigidoc.xhtml%3AdownloadAttachment.openStateless

JOURNEE MONDIALE DES ZONES HUMIDES A TARCENAY

L’EPAGE haut Doubs haute Loue et la fédération départementale des chasseurs du Doubs vous accueille pour vous faire découvrir les zones humides et plus particulièrement le marais de Tarcenay et ses moliniaies. Différents jeux et activités seront programmés au cours de l’après-midi pour les grands et les petits.  

Au programme :
–    Qui est-ce ? des espèces présentes dans les zones humides
–    Détermination d’exuvies à la loupe binoculaire
–    Découverte des moliniaies et des moyens de gestion de cet habitat
–    Découverte des fonctionnalités et pressions des zones humides et des moyens de les sauvegarder

Les animations sont pour un public de 5 à 99 ans. 

Retrouvez-nous, mercredi 15 février, de 13 h 30 à 16 h 30 

Chemin du puits de l’Étançon, 25 660 La Véze

Inscriptions : https://www.jagispourlanature.org/activite/decouverte-des-moliniaies-de-tarcenay?fbclid=IwAR1g03RYmKxVJCeZKCyTcJ5dOdEVkNx3tSq4IxG6RUIql6swtPouVs1DsCo
 

REMISE DES PRIX CONCOURS PRAIRIES FLEURIES

Article du 16/12/2022 – La terre de Chez Nous – SV

Le 3 décembre, la fruitière du Pays de Courbet à Amancey a reçu les producteurs de la coopérative
engagés dans le concours des prairies fleuries. Six des dix fermes livrant leur production laitière à la coop avaient fait le choix de participer. Simon Brunner de Silley-Amancey décroche la victoire. Il est maintenant candidat pour le concours national. Les résultats seront promulgués à Paris lors du prochain Salon de l’agriculture.

Les nouveaux locaux de l’atelier de la fruitière du pays de Courbet a accueilli la remise des prix du concours des prairies fleuries. Le rendez-vous avait été fixé par les organisateurs du concours : Epage Haut-Doubs/Haute-Loue, Chambre d’agriculture 25-90. Simon Brunner s’est vu attribuer un prix pour la conduite remarquable d’une parcelle de prairie permanente (PP). En l’absence de Simon, c’est Alain Coulet, cédant de la ferme et désormais salarié qui a reçu le prix. « J’étais en plein déménagement le 3 décembre. La qualité floristique d’une PP ne se fait pas sur le court terme. Alain qui m’a cédé la ferme y est pour quelque chose. Finalement, c’était bien qu’il soit là » souligne l’agriculteur. Un prix qui va permettre à Simon d’accéder au niveau national et de concourir lors du prochain Salon de l’agriculture. Avant cette prochaine étape, le concours, c’est aussi et surtout l’occasion de parler pratiques agricoles.


Les coopératives laitières, porteuses de projet
C’est la sixième fois que l’opération est conduite entre la CIA25-90 et l’Epage en sa qualité d’opérateur Natura 2000. « La prairie lauréate est remarquable pour sa diversité floristique. Avec plus de 20 groupes de plantes différentes et plus de 80 espèces recensées, c’est une belle source de biodiversité. Elle est mellifère mais elle est aussi intéressante au niveau environnementale. Les haies qui la jouxtent, les affleurement rocheux qui la composent ont fait la gagante » explique Emmanuel Cretin de l’Epage Haut-Doubs/Haute-Loue. Le concours est ouvert à tous. Il est dans le cas de Simon Brunner également porté par la coopérative de Flagey désormais connue sous Fruitière du pays de Courbet. « Travailler avec les fruitières nous permet de toucher plus de monde et on est sur une échelle terroir. C’est vraiment intéressant de pouvoir échanger sur cette échelon. L’atout est aussi le bénéficie de l’expertise de l’Urfac et de son programme Biotex. C’est des échanges gagnant-gagnant » poursuit le chargé de mission Natura 2000. Les réflexions menées au sein de la coopérative mettent les agriculteurs en confiance et permettent une vraie dynamique dans les échanges. Les éleveurs n’hésitent pas à donner les arguments sur la durée de pâturage et le chargement, sur la période de pâturage. « Chez Simon, on était plutôt sur une prairie séchante. Les animaux ont pâturé assez tôt dans la saison » argumente Emmanuel Cretin. L’occasion pour les acteurs de la ruralité de s’emparer un peu plus encore des enjeux liés l’environnement et de cette question prégnante qu’est la qualité de l’eau.