Life Climat Tourbières du Jura 2022-2029

Fort du succès du programme européen Life tourbières du Jura mené de 2014 à 2021, un nouveau projet Life a été déposé auprès de la Commission européenne fin 2021. Et bonne nouvelle, le programme Life Climat tourbières du Jura a été retenu parmi plus de 600 propositions, comme l’a annoncé la Commission le 30 août dernier. Le programme Life Climat tourbières du Jura peut ainsi démarrer pour les 7 prochaines années avec l’objectif général de réduire les émissions de gaz à effet de serre issues de la dégradation des tourbières du Jura franc-comtois.

Une chance pour le massif du Jura

« Dans la continuité du premier Life, ce nouveau projet d’ampleur est une chance pour notre région de contribuer, à sa mesure, à l’atténuation du changement climatique. Les tourbières contiennent en effet à elles seules 30 % de tout le carbone mondial piégé dans les sols, bien qu’elles ne représentent que 3 % des terres émergées du globe. Il y a donc urgence ! » explique Emilie Calvar, coordinatrice du programme.
Ce programme de 12,5 millions d’euros est financé pour 60 % par l’Union européenne, 27 % par l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, et le reste par le Ministère de la transition écologique, la Région Bourgogne-Franche-Comté, les Départements du Doubs et du Jura, l’Ademe Bourgogne Franche-Comté et les bénéficiaires.

Sur le massif jurassien, 62 tourbières ont déjà fait l’objet d’opérations de réhabilitation (dont 55 via le programme Life 2014-2021). Cela ne représente qu’une partie des sites (18 %) mais concerne la moitié des superficies tourbeuses du massif. On en compte encore une centaine avec un potentiel de réhabilitation elevé. « Le premier programme Life a permis de réaliser en 7 ans le travail qui aurait pu être mené en 30 ou 40 ans sans ces financements européens. Ce nouveau projet est donc une opportunité formidable pour le territoire de poursuivre ces opérations essentielles ! » poursuit Emilie Calvar. « Nous tenons également à remercier les nombreuses communes, collectivités et partenaires qui ont apporté leur soutien au dépôt de la candidature auprès de la Commission européenne. Il y a une vraie adhésion locale au projet, notamment grâce au travail mené ces sept dernières années », conclut Emilie Calvar.